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Fondation 3 juin 2018

Premier test du protocole Plastisphère à bord du Race for Water

En route vers le port militaire de Valparaiso, nos marins ont réalisé cette semaine, avec succès un premier test du protocole « Plastisphère » confié par Linda Amaral Zettler et Erik Zettler du NIOZ. Ils sont ainsi fin prêts pour réaliser des prélèvements de plastiques qui leur sont confiés entre les côtes chiliennes et la Polynésie française dès fin juillet. Ce premier test a permis de s’assurer que tous les éléments sont réunis pour suivre à la lettre ce protocole lorsque le catamaran quittera le continent sud-américain.

Kim van Arkel, conseillère scientifique de la Fondation nous explique comment à bord les 6 hommes et femmes d’équipage se sont répartis les tâches pour appliquer à la lettre le protocole.

« Anne-Laure, notre Second Capitaine, s’est transformée en responsable scientifique pour dérouler le protocole testé,

Jean-Marc est aux commandes du navire et Basile reporte la position du navire entre autres paramètres utiles à la compréhension du milieu telle que la température de l’eau en surface en début et en fin de prélèvement (photo 02-06-DSC_4246)

Anne est notre experte en mise à l’eau du filet Manta, notamment depuis nos précédentes missions en mer avec les scientifiques JPI Oceans reçus à bord aux Bermudes, à Cuba et en Guadeloupe.


Le filet Manta est appelé ainsi de par son aspect similaire à une raie Manta qui aurait la bouche ouverte. Il est en général lancé du bord pour récupérer les particules flottantes à la surface de l’eau.

Quant à Margaux, notre nouvelle intendante, elle s’est transformée en grand reporter du large et signe ce reportage photos qui nous permet de visualiser ce test comme si nous étions !

Une fois le filet Manta remonté à bord, la procédure n’est pas finie ! Il faut ensuite le rincer à l’eau de mer afin de détacher toutes particules et micro-organismes du tissu (photo 1), récupérer le collecteur (l’embout du filet Manta qui contient les micro-plastiques prélevés en surface) (photo 2), analyser soigneusement le contenu du collecteur. (photo 3).

Puis, à l’aide d’une pince stérilisée au préalable (photo 25-51-DSC_4451), il faut encore prélever délicatement une particule de plastique visible la plus grosse possible (photo 28-54-DSC_4466 + 30-57-DSC_4472). Les données sont reportées sur le carnet de bord afin de garder une trace écrite de ce premier test du protocole « Plastisphère » réalisé à bord du Race for Water. (photo 33-62-DSC_4484 ou 4487). L’échantillon est enfin placé au congélateur à -20°C. C’est une fois l’ensemble des échantillons prélevés qu’ils seront envoyés au NIOZ pour analyse.

 

L’objectif principal du projet étant d’identifier les organismes qui se sont associés à ces plastiques, la partie la plus délicate de cette manipulation est de ne pas dégrader l’ADN révélateur des micro-organismes fixés qui intéressent tout particulièrement Linda et Erik dans le cadre de ce projet Plastisphère ».

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