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Fondation 9 février 2018

La fin de l'océan Atlantique... Anne, Annabelle et Martin vous racontent !

 

A N N E

Ça y’est, nous nous approchons de la fin de notre périple sur l’Atlantique. Un beau chapitre qui se clos. Nostalgique, je repense aux rencontres intenses que nous avons eu la chance de faire à chaque escale, tous ces bons souvenirs de moments de partage et notre effort de sensibilisation à la problématique de la pollution plastique autour de cet océan. En bref, c’était une magnifique année sur l’Atlantique.

 Ambiance maritime entre la Guadeloupe et le canal de Panama

 

Alors que nous naviguons depuis 10 jours avec pour seul horizon l’immensité de l’océan, d’ici la fin de journée nous allons apercevoir à nouveau la terre. Jusqu’alors, nous étions passablement seul sur l’eau, nous n’avons pas croisés beaucoup de navires. Pourtant depuis hier, nous ressentons très fortement le fait que nous nous rapprochons du canal de Panama. Le trafic maritime s’intensifie et en ce moment, surl’AIS (un radar qui nous permet de voir quels navires naviguent autour de nous), il y a sept navires qui sont apparus. A l’œil, ils sont tellement loin qu’il n’est pas encore possible de les apercevoir, mais nous ne sommes plus seuls et il faut rester vigilant en cas de croisement.

Concernant notre navigation, les conditions nous ont été très favorables ! Le vent, d’une allure stable et portante, nous a poussé depuis la Guadeloupe et la mer n’était pas trop formée. Une météo idéale pour que Martin et Annabelle puissent nous apprendre à piloter le kite. Bonne nouvelle, avec Basile nous pourrons bientôt en gérer les manœuvres en autonomie totale, du décollage à l’atterrissage. Parce que c’est ça aussi la Race for Water Odyssée, toujours en apprendre plus, comprendre de nouvelles choses et contribuer à l’avancée des technologies propres et durables.

 

A N N A B E L L E

Hier soir a eu lieu notre dernier coucher de soleil sur l’Atlantique !

Devant nous Panama et le Pacifique. 85 jours pour traverser l’Atlantique quand un autre boucle un tour du monde en 42 jours… Bon mais la mission n’est pas la même ! Notre traversée est loin d’être direct et notre devise est, pour ce qui concerne les convoyages « rien ne sert de courir, mieux vaut partir à point. » En outre , à l’instar de la tortue, nous transportons non seulement notre maison, mais en plus notre lieu d’exposition et de visite avec nous !

Et quelques jours derrière nous, La Guadeloupe. La soirée de départ est émouvante : « vous allez nous manquer ! », « on s’était habitué à vous », « merci pour tout, vous avez démarré quelque chose ici ! », « je pars tout de suite, sinon je vais verser une larme… » Notre présence à marquer les esprits, l’enthousiasme que nous avons suscité est émouvant.

Et puis lorsqu’il s’agit des connaissances et des idées, l’enrichissement est réciproque. Il a été fascinant pour nous de découvrir une association telle que « Mon école ma baleine » et leurs aires marines protégées. Des entreprises telles qu’Ecodec et la volonté de valoriser les déchets de manière locales sans avoir recours au continent et au transport maritime ou aux déchetteries locales. Et la volonté de certains politiques de vouloir appliquer par exemple des principes d’économie circulaire au port autonome de Pointe à Pitre. Toutes ces initiatives dont on rêve qu’elles verront le jour et initieront une transition écologique.

En ce qui les concerne, l’équipage et le bateau avancent vers le couchant tel Lucky Luke, en route vers de nouvelles aventures. Heureusement l’équipe terre saura suivre le mouvement initié en Guadeloupe, tout comme elle le fait pour les étapes précédentes.

En mer, les marins n’arrête jamais d’améliorer le navire : révision des voiles de kite pour Annabelle

 

M A R T I N

Un trajet comme celui qu’on est en train d’achever, on en commanderait chaque jour ! 10 jours plein vent arrière, du bon vent, du soleil, des conditions idéales pour le kite qui a beaucoup contribué à la traction du bateau. Bilan: des batteries bien remplies en fin de journée pour démarrer sereinement les nuits.

Après un coup de vent et des vagues courtes de 3 à 4 mètres pendant une douzaine d’heures, les conditions se calment peu à peu à l’approche de la côte, et il est bientôt temps d’aller prendre rendez-vous pour passer le canal. Il ne faut pas tarder à se placer dans la file d’attente si on souhaite accéder au Pacifique rapidement. Petit stop à Panama City pendant une dizaine de jours puis nous mettrons cap au sud vers Lima au mois de mars.


A bord, il y a toujours des travaux d’amélioration à faire, Martin ingénieur s’attèle à l’électronique !

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