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Fondation 6 juillet 2017

Des experts internationaux pour un workshop scientifique

 

Depuis une semaine, des scientifiques du projet EPHEMARE sont à bord du navire afin de réaliser des études sur la pollution plastique des océans. Anglais, Bermudiens, Américains, Européens : tant d’experts scientifique réunis à bord du Race for Water. À cette occasion, la Fondation a organisé une grande discussion autour de la thématique. Plus de quatre heures d’échanges engagés, d’analyses rigoureuses et de questionnements multiples : un mélange détonnant pour parfaire une volonté d’action.

Assis sur le pont solaire dans une fraicheur matinale, Martin attend. A l’intérieur, tout est prêt. Grands écrans, vidéo conférence, l’équipage en entier est mobilisé. Olivier aux photos, Annabelle au micro, Kim en soutien, Luce à l’organisation et Pascal et Anne à la sécurité, il ne manque plus que les invités. Quelques minutes plus tard, une vingtaine de personnes prennent place dans le carré. Silence, la conférence commence.

 

Anne Hyde s’exprime en premier afin de présenter les différentes actions de terrain menées par le Bermuda Marine Debris Taskforce (BDMT) : beach cleaning, sensibilisation dans les écoles, trash art, étude quantitative sur plage, développement d’initiatives. L’auditoire l’écoute, prend des notes. Les uns après les autres, les personnalités locales agissant contre la pollution plastique prennent la parole.

 

Martin présente ensuite les résultats du rapport scientifique mené au cours de la première expédition Race for Water en 2015. La pollution plastique est partout, sur chaque île visitée. Le besoin de solutions est réel, voilà la raison de cette Odyssée de l’espoir. Vient le tour d’Annabelle qui introduit le navire, son fonctionnement ainsi que les laboratoires et autres commodités dont disposent les scientifiques du bord.

 

Suivi par la présentation de Camila Carteny, scientifique du projet EPHEMARE. « Nous venons étudier les eaux bermudiennes car elles sont très représentatives de la gyre Atlantique nord, et que des recherches ont déjà été commencées en 2015 », explique la jeune chercheuse. Détails des protocoles mis en œuvre, la présentation est pointue mais pédagogique. Vos résultats d’études vont être publiés quand ? Permettront-ils d’influencer des choix politiques et des prises de décisions locales quant à la pollution plastique et pour la préservation des espèces marines ? Les scientifiques des différents instituts se challengent, apprennent des recherches de leurs collègues, imaginent des collaborations. A bord, le souhait de la Fondation se réalise : réunir des acteurs du monde entier pour ouvrir le débat et engager des actions. Pas le moindre doute, le sentiment de cette fin de réunion est une forte envie de travailler ensemble mais aussi d’agir sur les législations afin de diminuer le fardeau environnemental de la pollution plastique des océans.

Des paroles d’un instant durant lequel chacun s’imagine acteur d’un océan propre ? Dans une envie d’actions et de discussions pérennes, la Fondation met à disposition des intervenants une plateforme informatique appelée WGE. Un lieu unique sur lequel scientifiques, associations locales et gouvernements seront libres d’échanger afin de faciliter l’organisation d’actions locales et d’en diffuser les contenus.

 

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