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Fondation - Odyssée 23 avril 2017

Première transatlantique au mixte énergétique : la vision de Franck David

Aujourd’hui le navire Race for Water est parti pour sa première traversée de l’Atlantique avec sa propulsion issue du mix énergétique. Franck David, directeur des opérations, explique les défis d’une telle navigation.

Traverser l’Atlantique est une chose très différente en termes des météorologies par rapport à une navigation le long des côtes comme lors de la descente de Lorient à Madère. Durant une transatlantique, le navire et l’équipage, vont rencontrer plusieurs systèmes météo différents. Par exemple, nous savons qu’aujourd’hui il y a des grosses dépressions situées sur les Bermudes. Nous savons aussi que ces dépressions avancent toujours d’Ouest en Est, donc le navire va à leur rencontre il va falloir réagir en fonction. Et l’équipage sera réduit par rapport à la première traversée. Cinq personnes à bord ainsi que Marco Simeoni et un ingénieur de Skysails.

Durant la première navigation les conditions de vent ont été clémentes avec un vent arrière, poussant le navire et permettant d’utiliser le kite à multiples reprises. Pour aller aux Bermudes, nous savons que nous allons rencontrer du vent de face, avec des vagues. Il va falloir que Martin, ingénieur de bord et Pascal, capitaine, prennent les bonnes décisions au bon moment. A bord, ils reçoivent des cartes météo (vent, ensoleillement, vague) quatre fois par 24 heures. Le choix de la meilleure route est totalement lié à la gestion des énergies.

 

APPRENDRE LA MIXITÉ ÉNERGÉTIQUE

 

Nous ne les aidons pas à prendre les bonnes décisions depuis la terre, par contre, nous discutons des calculs des options en fonction de la vitesse du navire et des conditions de la mer. C’est très intéressant d’apprendre l’utilisation de la mixité énergétique et nous tirons déjà des enseignements de notre première navigation ! Lors de la navigation Lorient – Madère, nous avons appris sur la configuration du navire utilisant deux énergies pour sa propulsion, le solaire et la voile de kite. Nous avons maintenant une meilleure idée des vitesses qu’il est possible d’atteindre avec le navire dans telles ou telles conditions de vent et d’ensoleillement et utilisant le kite, le solaire ou le mix.

Photos de Marco Simeoni du départ de Madère

 

Grâce à ces données, nous sommes capable d’affiner les routages et de prendre des décisions plus adaptées aux capacités extraordinaires de notre navire. Et puis, le plus important est de savoir que tout va bien à bord et que l’ambiance est au top, pour ça je ne me fais pas de souci !

Franck

 

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