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Odyssée 21 septembre 2018

« 10 jours de mer: le temps s’étiole, infini comme la mer. »

Parti de l’île de Pâques, il y a presque deux semaines, Race for Water a parcouru un bon tiers de son parcours vers Papeete et la Polynésie française. Pour l’équipage, la routine du bord est en place : réunion le lundi, relâche le dimanche, quart de jour, quart de nuit, bricolage, amélioration du bateau. « Le catamaran aime qu’on prenne soin de lui, nous ne ménageons pas nos efforts ! » témoigne Annabelle, second capitaine.

Annabelle : « Je ne compte pas les jours, sauf au moment des bilans, mais pour moi une fois en mer le temps passé est passé, le temps à venir sera ce qu’il sera.

Nous sommes à la disposition des éléments, ce sont eux qui décident de notre arrivée, nous avons simplement une petite marge de négociation en choisissant de nous positionner un peu plus sud ou un peu plus nord !

Ce qui est sûr, c’est que nous avons parcouru 815 miles et qu’il nous en reste 1500.

Nous avons eu plusieurs occasions de faire du kite, 4 vols au total, sur 3 jours.

Deux vols ont été des vols dédiés à la recherche et au développement pour notre partenaire Skysails. Ces vols sont organisés par Bernd (l’ingénieur Skysails en charge du projet Kite sur Race For Water) et l’équipage lui apporte son aide. Bernd est à bord dans ce but : continuer d’améliorer le système de kite de traction.

Deux vols ont été des vols Race for Water, menés par l’équipage. Ils nous servent à économiser les batteries et avancer plus vite.

Nous avons également continué les prélèvements « Plastisphère ». Nous avons fait à ce jour 6 prélèvements révélant systématiquement du micro-plastique et toute une faune de plancton.

Pathy et Petero se sont bien accommodés à la vie à bord. Pathy a fait une cure de sommeil, dictée par une vie bien remplie avant le départ, et un léger mal de mer. Mais rien à craindre, comme elle le dit : « Le lit est mon ami ! Dès que je commence à me sentir mal, je me réfugie dedans et je dors un peu ! ». Toutefois nous la voyons de plus en plus ! Elle s’amarine !

Chacun à leur manière, Pathy et Petero racontent notre voyage : Pathy avec ses appareils photos et sa caméra ; Petero avec ses ciseaux à bois, sa vision d’artiste et son âme de conteur.

Petero s’est installé dans l’atelier et sculpte. Il veut tout savoir, il veut écrire nos biographies, comment nous en sommes arrivés là, sur cette aventure. Ce qu’elle représente pour nous. Il a également prévu de sculpter pour chacun un panneau de bois, qui nous représente dans la perspective de l’odyssée. Il a également partagé son savoir de sculpteur avec certains d’entre nous. Une fois à terre, il se fera l’écho de notre odyssée lors de conférences.

Pathy utilise les moyens modernes. Elle compteouvrir une page facebook pour les Rapa Nui for Water et utiliser les réseaux sociaux pour communiquer.

Chacun a sa façon ils veulent partager leur expérience, la transmettre. »

 

 

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